L'auteur de ce livre s'engagea dans la
Marine à l'âge de 17 ans, au tout début de
l'année 1940, et reçut le N° matricule
2706T40. Ayant choisi la spécialité de fourrier, sa
feuille de route le faisait rejoindre l'Ecole des
fourriers à Rochefort, afin d'accéder à la qualification
de sa spécialité. Commencées en avril
1940, les cours furent brusquement interrompus
à la suite de l'offensive fulgurante de l'armée
allemande dans son mouvement d'invasion
d'une grande partie du territoire national ; dont
Rochefort où il fut fait prisonnier lui et ses camarades,
par les Allemands. Ils furent libérés le 13
juillet 1940, car ainsi qu'il le fait ressortir dans le
corps de l'ouvrage, les Allemands conservaient
un certain respect de la flotte française, pour
laquelle ils inclinaient à témoigner de la considération,
avec, peut-être, des arrières-pensées ?...
car si, l'armée française avait dû déposer les
armes, la Marine française, elle, n'avait pas été
vaincue... Dans ce contexte particulier,
Georges Perrin ne peut s'empêcher d'évoquer
les scènes de panique à l'intérieur de la caserne,
qui naissaient de l'effroi qui suscitait l'arrivée
des Allemands, et dont le spectacle était
triste et désolant...
Délaissant la période qui couvre «l'après-guerre»,
Georges Perrin en vient à l'essentiel de sa
carrière que cet ouvrage nous fait découvrir.
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