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Entre la mort et la famille, l'espace-crèche
E-BOOK
Ou Histoire des tribulations d'un psychanalyste dans des crèches départementales et de ce qu'il put y entendre de la misère du salariat et de l'enfant pris dans l'étau du règne de la nécessité
Ce texte rend compte du chemin que parcourut un psychanalyste pendant près de cinq ans, alors qu’il exerçait une activité salariée dans des crèches rattachées aux services de Protection maternelle et infantile de la Région parisienne. Livre-itinéraire jusque dans la forme même de son écriture, cet ouvrage décrit la rencontre et l’éclatement d’un projet psychanalytique, celui de la mise à jour et de l’écoute de la dimension désirante telle qu’elle est déniée ou mal-entendue dans l’espace-crèche, quand se révélera dans un même mouvement la finalité normative et freudologique de ce projet et le sens politique de la structure institutionnelle de la crèche. Institution née sous Pétain, la crèche s’inscrit et se révèle dans le spectaculaire du slogan Travail-Famille-Patrie. Lieu de la séparation, la crèche est, telle qu’elle se conçoit actuellement, l’espace où s’illustre le plus clairement le scandale d’une institution entièrement régie par la loi de la nécessité, la loi du salariat. Mais, pour l’auteur, on ne peut aujourd’hui se contenter de décrire et d’analyser un milieu d’essence répressive qui reste néanmoins un lieu privilégié et à privilégier pour y élever des enfants, sans parler de l’oppression généralisée que cette institution dévoile, et dans laquelle elle est inscrite dès son origine même. Toute autre démarche ne serait pour lui que planification de la pénurie et réaménagement de la survie. Survie, car ce que l’auteur va tenter de démontrer, c’est que le règne du salariat, comme fin première et dernière de la doctrine actuelle présidant au statut administratif des crèches, est l’expression même de la mort. Survie, car la famille, qui est encensée par le capitalisme et par tous les tenants de l’idéologie dominante, est morte dès l’aube de l’âge des fabriques, et ne se perpétue plus que comme spectacle, comme pierre angulaire d’une idéologie répressive, comme espace de reproduction (d’enfants mais aussi de significations) et enfin comme lieu de la consolation aliénée. Lieu où le discours tenu par la femme et l’enfant se lit comme séparation inscrite « dans la sphère de la production matérielle » (Marx), la crèche n’est-elle pas parmi les institutions celle où se révèle de la manière la plus éclatante qui soit le sens même de la dimension mortelle du salariat, mais aussi le sens d’une institution première, c’est-à-dire une institution placée à l’origine d’une série de coupures et de barrures socialement prônées, socialement exigées, codées et ordonnées ? Il reste que, pour l’auteur, la seule intervention actuellement possible au plan institutionnel est celle qui se mènerait dans le seul registre de l’unification des praxis, de la critique radicale et du politique.