Enchanter les « peut-être »
Essai poétique sur le principe d'incertitude
Au XXe siècle Gaston Bachelard, grand spécialiste de l'imaginaire, avait attribué aux poètes non seulement le droit de rêver, mais en quelque sorte le devoir de le faire. Après Einstein, les chercheurs contemporains, ont dû suivre la même nécessité. Pour assurer le développement de la physique quantique, ils ont même dû adopter le principe d'incertitude. L'étonnement scientifique rejoint aujourd'hui l'étonnement poétique. Plongé dans un environnement mystérieux qui l'émerveille ou l'écrase, le poète se doit d'interroger non seulement les détours de sa conscience mais la complexité de l'univers dans lequel l'humanité poursuit son évolution incertaine ponctuée de peut-être. Le physicien se projette vers l'infiniment grand et l'infiniment petit, dans le réel voilé. Ici encore, Maurice Couquiaud poursuit la quête d'images et d'émotion, qui l'avait conduit à collaborer avec l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet pour le numéro 17 de la revue Poésie Vagabondages, Les poètes et le Cosmos en 1999.
À propos de l'ouvrage L'étonnement poétique : « J'y ai trouvé de bien belles choses, comme dans votre Colonne 2, là où vous montrez les archétypes en venant progressivement à exprimer le parfum des choses, puis le parfum de l'être au coeur des choses. » Professeur Bernard d'Espagnat, physicien quantique.
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