Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
La lecture de L’Étranger tient du rite d’initiation. Partout dans le monde, elle accompagne le passage à l’âge adulte et la découverte des grandes questions de la vie. L’histoire de Meursault, cet homme dont le nom même évoque un saut dans la mort, n’est simple qu’en apparence, elle demeure aussi impénétrable aujourd’hui qu’elle l’était en 1942, avec ses images à la fois ordinaires et inoubliables : la vue qui s’offre depuis un balcon par un dimanche d’indolence, les gémissements d’un chien battu, la lumière qui se reflète sur la lame d’un couteau, une vue sur la mer à travers les barreaux d’une prison. Et ces quatre coups de feu tirés en illégitime défense. Comment un jeune homme, qui n’a pas encore trente ans, a-t-il pu écrire dans un hôtel miteux de Montmartre un chef-d’œuvre qui, des décennies après, continue à captiver des millions de lecteurs? Alice Kaplan raconte cette histoire d’une réussite inattendue d’un auteur désœuvré, gravement malade, en temps d’occupation ennemie. "J’ai bien vu à la façon dont je l’écrivais qu’il était tout tracé en moi." Le lecteur repère les premiers signes annonciateurs du roman dans les carnets et la correspondance de Camus, traverse les années de son élaboration progressive, observe d’abord l’écrivain au travail, puis les mots sur la page, accompagne l’auteur mois après mois, comme par-dessus son épaule, pour entendre l’histoire du roman de son point de vue. En quête de L’Étranger n’est pas une interprétation de plus : c’est la vie du roman.