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« … l’apocalypse ne se limite pas à un phénomène de destruction : elle a aussi un effet de révélation. Ce n’est pas tant la fin du monde que la fin d’un monde, celui élaboré par nos représentations et notre organisation de la société. Son effondrement dévoile le monde réel, tel qu’il s’est transformé à notre insu… » En marge de l’univers romanesque qu’il développe depuis plus de trente ans, Jean-Jacques Pelletier a écrit nombre de nouvelles. Certaines d’entre elles mettent en scène ces personnages attachants et singuliers (tels l’inspecteur-chef Gonzague Théberge, l’écrivain Victor Prose, la tueuse à gages Natalya…) que des centaines de milliers de lectrices et lecteurs ont découverts dans la tétralogie des Gestionnaires de l’apocalypse et les romans suivants. Dans les textes qui composent la première partie du recueil, chacun d’eux s’efforce à nouveau de contenir l’apocalypse. En deuxième partie, l’auteur nous présente d’autres personnages qui, eux, combattent des apocalypses plus personnelles. Or, il n’est pas certain qu’une petite apocalypse intime est forcément moins effroyable que celle qui menace l’humanité… du moins pour celle ou celui qui la subit ! En marge de l’apocalypse : une exposition exemplaire de tableaux qui illuminent d’un éclairage percutant les spasmes qui gèrent (et digèrent ?) nos sociétés modernes… et ceux qui nous hantent toutes et tous dans les moments sombres de l’existence.