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Si la France était une émission de télévision, ce serait l’Élite Academy. Un concours que l’on adore critiquer mais qui nous fascine. Et d’ailleurs, qui ne rêve pas d’envoyer ses enfants dans une grande école? Carrière prestigieuse, esprit de corps et sécurité de l’emploi sont en théorie à portée de tous les élèves brillants, sans distinction d’origine. La vérité est bien différente. Sans doute parce que dans notre pays les élites sont chargées de former les futures élites, un système hermétique s’est ainsi mis en place. Dans cette culture éducative fermée à la diversité, la compétition et la sélection l’emportent sur le bien-être et les progrès du plus grand nombre. Une fois lâchées dans le monde réel, les bêtes de concours obtiennent bien souvent des résultats médiocres, surtout si on les compare à ceux des diplômés des meilleures universités étrangères. De ce point de vue, l’élitisme omniprésent dans l’Hexagone nourrit un sentiment général de frustration, de démotivation et d’abandon. Et explique le rapport si complexe qu’ont les Français avec l'autorité. En témoigne la crise que traverse Sciences Po depuis deux ans. Peter Gumbel l’a vécue aux premières loges et le récit irrévérencieux qu’il en fait sert ici de toile de fond à une enquête implacable sur les atouts et les faiblesses des élites françaises.