Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
L’éducation religieuse et morale est due à tous les enfants mais l’accès à la culture intellectuelle est fonction au Moyen Age du rôle que chacun doit jouer dans la société et donc variable suivant l’état (clerc ou laïc), la profession ou le sexe. Entre le début du XIIe s. et le milieu du XVe s., les savoirs s’accrurent, de nouvelles sciences apparurent enseignées par un réseau renouvelé d’écoles urbaines puis d’universités. La culture savante latine forma les cadres de l’Église et de la société, culmina dans la théologie de Thomas d’Aquin avant d’opter en Italie pour l’humanisme. Parallèlement la culture en vulgaire du monde laïc accéda à l’écriture ; sermons, images des vitraux, gestes des liturgies furent-ils des passerelles entre les deux mondes ? Deux milieux s’avérèrent particulièrement favorables à l’osmose culturelle ; la cour où clercs et chevaliers entouraient le prince et la ville où notaires, médecins ou marchands hésitaient entre pratique et culture écrite. A partir des années 1350, la multiplication des écoles primaires comme des petites bibliothèques marque l’apparition d’un rapport plus étroit et généralisé à l’écrit. Seuls restent aux marges du consensus éducatif et culturel ceux dont la littera est contestée (Juifs), mauvaise (les hérétiques) ou suspecte (les femmes ou certains milieux populaires).