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Où en est l'éducation à l'environnement en Afrique depuis le premier
Sommet sur le développement durable, à Stockholm, en Suède, en 1972
et celui de Rio, au Brésil, en 1992 ?
Le lancement, il y a plus d'une décennie, du journal Bosangi
- qui signifie «propreté» en langue duala -, par la Société d'hygiène et
salubrité du Cameroun (Hysacam), et dont la particularité est de réunir
une équipe de journalistes professionnels, semble témoigner de ce que
l'éducation à l'environnement n'est pas l'exclusivité des seuls médias,
mais bien l'affaire de tous !
Dès notre plus jeune âge, les parents, puis l'école, nous apprennent
que pour être en bonne santé, il faut bien se laver, et vivre dans un
environnement propre. En Afrique, cette exigence est encore plus vraie,
le continent connaissant une démographie galopante. Ce dynamisme
démographique de l'Afrique, qui s'accompagne de la venue de nouveaux
consommateurs sur le marché, impose plusieurs défis au continent,
à commencer par la maîtrise de la gestion des ordures ménagères.
Dans cet esprit, tous les grands rendez-vous locaux, régionaux, ou
internationaux sur l'environnement, depuis au moins une quarantaine
d'années, insistent sur l'importance des relais médiatiques dans
l'éducation des populations. Mais le continent a-t-il les moyens de
relever le défi de la préservation de la planète, qui passe nécessairement
par la promotion de l'éducation à l'environnement ?
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