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« Trente ans après la mort de Trotsky, ses partisans tentent d'occuper la place que l'opportunisme du PCF a laissée vide à la tête des masses révolutionnaires. Elle leur est disputée par les maoïstes, force montante à l'échelle mondiale. Pour faire avancer le débat entre marxistes, il est indispensable de déblayer un fatras d'idées, fausses accumulées dans les esprits parce que jamais critiquées. La « révolution permanente » de Trotsky s'oppose - sur des points fondamentaux - à la « révolution ininterrompue par étapes » de Lénine et de Mao. Staline eut raison d'affirmer la possibilité, pour le prolétariat, de se maintenir au pouvoir et d'édifier le socialisme dans un état isolé ; mais, plus tard, il s'est écarté du marxisme, en envisageant le passage au communisme dans les mêmes conditions. Trotsky partageait, avec Staline, l'idée que la bourgeoisie disparaissait avec la propriété privée des moyens de production. Pour l'un, l'ennemi c'était la « bureaucratie bonapartiste », pour l'autre les « agents expédiés par l'encerclement capitaliste ». Le maoïsme rejette leur point de départ commun. Celui-ci, avec la confusion entre les deux types de contradictions, constitue le noyau théorique des erreurs de Staline. Les exemples de la Chine et de la Grèce montrent que les échecs du mouvement révolutionnaire ne sauraient être expliqués par l'influence de Staline, mais par le développement des contradictions internes du mouvement. L'auteur conclut, en dégageant les traits permanents du trotskisme, qui fondent la cohérence de son discours à travers toutes ses variations et palinodies. S'affrontant de part et d'autre de la barricade, Trotsky et Staline se situaient, néanmoins, sur le même terrain théorique, une même problématique leur étant commune. Avec Mao, les questions se déplacent, on entre dans la troisième étape du marxisme. Ce livre, qui souligne la fidélité du maoïsme au marxisme-léninisme, tente aussi de cerner ce qu'il apporte de nouveau et d'universel. Son auteur s'est voulu objectif, non impartial. À quoi servirait l'objectivité si ce n'est à prendre le bon parti ? »