Paru en 1894, deux ans avant la mort de l’écrivain, Domnine, roman provençal est l’ultime œuvre de Paul Arène, écrite à Antibes où il s’était retiré et où il décédera en 1896. On retrouve, dans ce roman, à nouveau tout le charme et l’originalité de la Provence célébrée au fil de ses oeuvres.
Domnine est une Mandre, ainsi désigne-t-on cette population louche qui sème la terreur dans les bas-fonds de la cité de Rochegude. « Une Mandre, dans le pays, cet atavique sobriquet signifiait tout ensemble renard femelle et prostituée ». Pourtant grâce à soeur Nanon, qui la prend sous son aile, Domnine échappe au sort misérable qui lui est destiné et se marie à un brave cultivateur. Cependant son destin, lié au sexe et à la mort, finira par la rattraper.
Paul Arène (1843-1896), né à Sisteron, licencié en philosophie, maître d’études en lycée ; il opte pour Paris, le journalisme et la littérature. Il y fréquente Alphonse Daudet et collaborera fortement à l’écriture des Lettres de mon Moulin. Il participe à la guerre de 1870 au grade de capitaine. Il publie, après 1870, nombre de pièces de théâtre, poésies et contes. On retiendra les oeuvres « provençales » passées quasi seules à la postérité et toujours appréciées depuis lors : La Chèvre d’Or, La Gueuse parfumée, les Contes de Provence, le Midi bouge, etc.
Après La Chèvre d’Or, Quelques contes de Provence, Jean des Figues, La Gueuse parfumée, voici une nouvelle œuvre de Paul Arène rééditée pour le plus grand plaisir des Provençaux et des amoureux de la Provence éternelle...
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