Aux vendanges de l’année 1862, à Saint-Denis-de-Bron (1), les vendangeurs plaisantaient l’auteur, et lui disaient de les aider.
Hélas ! chacun son métier, les vaches seront bien gardées.
Pendant que l’on vendangeait, il a fait ces vers :
Vous savez cet enclos borné de pierres sèches,
Dont les vifs lézards gris ou verts ; aiment les brèches,
Que le soleil calcine, où la vigne mûrit,
Le seigle, aussi le blé, le légume, le fruit,
Le trèfle, la luzerne, et mainte herbe sauvage :
Petit champ et verger, vignoble, et pâturage ;
De quoi faire du vin, de savoureux pain bis,
De quoi nourrir en sus, chèvre, vache, brebis.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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