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En fin d’après-midi, le Président de la République reçoit le Premier ministre : — J’ai lu votre communiqué. Si je comprends bien, c’est la guerre ? Le Premier ministre ne se laisse pas déconcerter. Il découvre qu’il a soudain un autre homme en face de lui. Avait-il donc rêvé quand il avait cru trouver un nouveau Président, féroce mais charmeur, ironique mais paternel, attentif et même presque complice ? Le charme, en tout cas, est rompu. L’acte I de la cohabitation — le plus agréable — s’achève. — Non, Monsieur le Président, lui répond-il, ce n’est pas la guerre. Mais, en grâce (Mitterrand lève un sourcil : pourquoi le Premier ministre dit-il toujours « en grâce » et pas « de grâce » ?), convenez qu’il est impensable pour moi d’apposer ma signature au bas d’un texte qui vise, tout simplement, à abolir les institutions de la Ve République, auxquelles tous les partis de la majorité sont profondément attachés. Le général de Gaulle... Mitterrand l’arrête d’un geste excédé : — Oh ! laissez donc de Gaulle où il est, je vous en prie. Il ne vous aurait pas permis d’interpréter sa pensée. Il avait bien plus d’audace et de réalisme que vous ne lui en prêtez. Qui vous dit que, s’il était resté, il n’aurait pas réalisé, quinze ans avant moi, la réforme que je projette de mettre en œuvre ? Vous aviez une chance de la conduire avec moi, et d’y associer votre nom. Vous ne le voulez pas ? Je la ferai donc sans vous.