Arrêté par les troupes franquistes alors qu'il était venu en Espagne pour couvrir la guerre civile, condamné à mort comme espion, Arthur Koestler attendit trois mois durant à la prison de Séville son exécution. Un testament espagnol, publié pour la première fois en France en 1939, relate sous forme de journal cette attente, ce dialogue dostoïevskien avec soi-même, cette méditation sur la victoire et la défaite à laquelle l'homme d'action que fut Koestler ne pouvait échapper. Les circonstances dans lesquelles furent publiées ces pages obligèrent alors Arthur Koestler à passer sous silence certains faits essentiels, en particulier son appartenance au Parti communiste, ses liens avec le Komintern et les Républicains espagnols.
En 1966, l'auteur du Zéro et l'Infini décida de proposer au lecteur une version complète des événements. Témoignant de façon exemplaire des douloureuses relations d'un intellectuel du XXe siècle avec le communisme, Dialogue avec la mort est le récit intense, rendu à son véritable contexte, de ces journées terribles, où André Gide voyait «un livre admirable et un inappréciable document».
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