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« Au tournant des années 1960, tous s’accordaient pour dire que le Québec venait au monde et cela suscitait l’enthousiasme de la population. De nos jours, on chercherait en vain de telles espérances. L’époque est au ressentiment et à la résignation, car on ne désire pas l’État néolibéral. On le subit comme une fatalité. Tout bilan des quinze années de pouvoir du Parti libéral du Québec doit prendre acte de ce fait et l’expliquer : le Québec d’après 2003 ne sait plus, collectivement, ce qu’il veut. »
Depuis son accession au pouvoir, le PLQ a transformé le Québec en profondeur, si bien qu’aujourd’hui, la quasi-totalité des partis emboîtent le pas et acceptent l’héritage laissé par ceux qu’ils aspirent à remplacer. On critique certes les politiques libérales dans leurs menus détails, mais ce n’est souvent que pour mieux en honorer l’esprit. Il va sans dire que ce legs marquera durablement la société québécoise. Mais celle-ci se porte-t-elle mieux aujourd’hui qu’en 2003 ? Est-ce possible d’accepter la philosophie des réformes libérales sans pâtir de ses conséquences ? Ne devrait-on pas plutôt renoncer à cet héritage ?
Pour répondre à ces questions, Guillaume Hébert et Julia Posca rappellent à notre mémoire les grandes figures du règne libéral (Jean Charest, Monique Jérôme-Forget, Raymond Bachand, Nathalie Normandeau, Tony Tomassi, Philippe Couillard, etc.) et peignent un tableau réaliste de la révolution (néo)libérale qu’a connue le Québec.
Cet essai a été écrit par Julia Posca et Guillaume Hébert pour l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).