Sur le "front des monnaies", rien de nouveau, jusqu'à la grande crise ouverte en 2008. Les taux de change bougeaient, parfois beaucoup, mais sans trop affecter la marche des économies. Les banquiers centraux pouvaient les oublier et s'occuper surtout du "front intérieur", l'inflation et l'emploi. La politique monétaire ne s'occupait plus des taux de change.
Prétexte ou conséquence, 2008 a vu éclater ce semblant de tranquillité : des déséquilibres commerciaux qui s'accroissent, des menaces quotidiennes sur la stabilité financière...
Les taux de change ne peuvent plus être ignorés. Il est illusoire de penser qu'un pays, en raison de la flexibilité des changes, peut conduire en toute indépendance sa politique monétaire. Les cycles de crédit sont mondiaux ; ils déstabilisent les pays émergents ; ils ont déstabilisé la zone euro. Dans un monde qui abandonne le protectionnisme direct, trop voyant, l'arme monétaire se fait instrument de la guerre commerciale.
Que faire, alors que la défiance envers les monnaies s'accroît ? Que faire, quand les régulateurs, focalisés sur la seule industrie bancaire, semblent négliger ce qui gouverne les échanges internationaux ?
Les auteurs du Cercle Turgot tentent de répondre à ces questions et aident à tracer les contours d'un système monétaire international apaisé, jouant pleinement son rôle de facilitateur des échanges, d'aide à la croissance et de garantie de la stabilité.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.