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Attention, amis lecteurs, cet ouvrage appartient à un genre en voie de disparition : le journalisme !
Et ce d'autant plus qu'il traite de la République bolivarienne du Venezuela. Cette nation n'a pas
très bonne presse, vous en conviendrez. Le ton généralement emprunté pour évoquer Hugo
Chávez, feu son président, ou Nicolás Maduro, l'actuel chef de l'État, est méprisant dans le meilleur
des cas, hostile le plus souvent, accusateur presque systématiquement.
(...)
En plongeant dans le grand fleuve de la réalité, Geraldina Colotti cherche à échapper au brouillard
des préjugés et à comprendre la logique de la «révolution» qui, depuis la fin 1998, mélange
de nationalisme populaire, de théologie de la libération, de courants marxistes-léninistes, de
cultures paysanne et indigènes, agite et transforme ce pays.
(...)
Elle prend le vent, arpente le terrain, pose des questions, tâte les pouls. Forte de ce qu'elle observe
entre rues résidentielles bordées de palmiers et baraques délabrées des ranchitos de Caracas,
pueblos cloqués en bordure de champs et étroites vallées andines, elle va incontestablement à
contre-courant. Sans complaisance, mais sans préjugés, elle lève un coin de voile sur la nature
exacte de cette révolution.
(Extraits de la préface de Maurice Lemoine)
Dans ce livre, ce sont les «invisibles» qui parlent : des femmes et des hommes de toutes les couches
populaires, devenus protagonistes au pied levé. Les Taupes de la Révolution bolivarienne qui,
inlassablement, creusent jusqu'à faire éclater la croûte terrestre qui leur masque le soleil.
(Extrait de l'introduction)
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