L'univers est soudainement confronté à une violente et mystérieuse agression cosmique.
Ce fléau céleste qui va s'abattre préférentiellement sur les villes a fait le choix symbolique de ses armes. Ce seront des cohortes de larmes mortifères qui se métamorphoseront en un foudroiement hostile et sans pitié.
Si le lecteur est convié à cette scène apocalyptique, l'argument ne se limite pas pour autant à l'hypothèse d'un éventuel châtiment collectif immanent - puisque l'énigme demeurera entière.
Il est avant tout appréhendé le destin tragique et obscur de la condition humaine, asservie à des puissances obscures et destructrices majeures. Les ombres des holocaustes et des martyrologes transparaissant derrière cette déclinaison allégorique.
La forme narrative privilégie ainsi sous la forme d'un récitatif un chant polyphonique où la méditation confrontée à la mort victimaire fonde l'essence poétique du récit.
Les larmes au-dessus des villes ne devenant ainsi que le prétexte à libérer une parole crépusculaire, où l'homme au monde à la fois unique et pluriel scande ou inspire une parole ultime dans l'imminence de l'extermination.
Mais le mal absolu ne parviendra cependant pas à triompher. À cette étrange nuit de malheur et de ténèbres succédera l'aurore de l'espérance revenue sur terre et dans le coeur ravivé des hommes.
Se distingue ainsi en un poème dernier la parabole de l'éveil paisible et intouché d'un enfant par lequel tout à nouveau s'illumine et ressuscite.
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