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« Le temps – auquel j’ai plus qu’autre gallé – quand on y pense, le temps qu’en folie on dépense, le temps s’en va, le temps s’en va, Madame, et chasse nos jours sans espoir de retour. » « Y se perdió aquel tiempo que yo perdi ? » « But at my back I always hear time’s wingèd chariot hurrying near. Time past and time future, what might have been and what has been point to one end, which is always present… » Sous le rêve de chaque parole n’y a-t-il pas toujours le temps qui court ? Villon, Musset, Ronsard et Du Bellay, Jorge Guillén, Eliot et Marvell ou bien Tzara, n’y aurait-il qu’un seul thème en littérature : Est-il perdu le temps que j’ai perdu et qui s’approche d’une seule fin toujours présente ? Translations, déplacements des problèmes d’une langue à l’autre, d’un lieu à l’autre : on se déplace dans le blanc du papier comme dans l’inanité affairée des aéroports et des gares. C’est l’espace-temps. Lentement la voix s’enroue de tous les mots que l’on n’a pas dits et les doigts s’engourdissent des gestes que l’on n’a pas su faire. On est timide, orgueilleux et, en fait, indifférent, sans générosité. Et puis, toujours, dans un monde où ceux qui n’ont que les opinions des autres sont à peine moins dangereux que ceux qui sont sûrs d’avoir raison, l’incertitude. Tout de même, je trace des lettres, je me dépêche. Bah, tout n’est pas si noir. S.F.