Le même automne 1970, la France célèbre coup sur coup les funérailles de François Mauriac, d'Edmond Michelet, de Charles De Gaulle. Soit le panthéon familier du jeune Patier. Cinquante ans plus tard, l'écrivain revient sur ce pays perdu qui reste à être retrouvé. Un chant de mélancolie et d'espoir.
1970. Le 1er septembre meurt François Mauriac, la voix du catholicisme engagé. Le 9 octobre décède Edmond Michelet, la figure de la Résistance chevaleresque. Le 9 novembre s'éteint Charles de Gaulle, l'icône de la France éternelle. Âgé de douze ans, l'adolescent Xavier Patier vit en direct ces événements nationaux qui sont pour lui, en raison des liens du sang, d'abord des drames familiaux.
2020. L'écrivain Xavier Patier se souvient. Un demi-siècle a passé, et cette séquence funèbre a inauguré une crise historique des trois vertus théologales. La foi de Mauriac a cédé la place à la tentation identitaire. La charité de Michelet, à la confusion émeutière. L'espérance de De Gaulle, au culte décliniste. Ce que je crois a tourné à " D'où suis-je ? ". Contre la guerre civile, à " Vive l'incivilité ! " Et les Mémoires d'espoir, à " La France qui dévisse ". Les élites ont dès lors beau jeu d'incriminer le populisme. Le désarroi est là.
Et si aller de l'avant nécessitait de regarder en arrière ? Conjuguant au futur la remémoration du passé, Xavier Patier ouvre aujourd'hui les tombeaux qu'il a vu hier se fermer, afin que nous nous rouvrions aux vertus qu'ils recèlent et qui, elles, ne sauraient mourir.
Une exhortation à l'amour du pays entrelaçant une chronique intime et une méditation historique, servies par une écriture d'exception.
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