L'orizzonte
« Jupiter et les Bas-bleus » est un texte à la fois court et dense. Dans son édition de 1894 il ne compte qu'une petite vingtaine de pages. Mais il est dense par les références qui y sont faites et les implications qu'il suggère.
Georges de Peyrebrune (1841-1917) - romancière encore trop peu connue - introduit ici, sur une scène imaginaire, plus d'une trentaine de ses contemporaines, femmes de lettres, qui présentent leurs talents divers et variés à Jupiter, descendu pour l'occasion de son Olympe. Ce Maître de l'Univers n'est autre que Zola qui a beaucoup à apprendre sur celles qui ont décidé de prendre la plume. Théâtre et fable, antiquité et présent se conjuguent pour tisser la trame d'un plaidoyer, celui de la reconnaissance de celles qui pensent et qui écrivent.
Comme dans un orchestre symphonique, chacune des intervenantes joue sa partition personnelle, mais toutes se retrouvent à l'unisson pour exprimer leur revendication commune : être respectées et non dévalorisées ou méprisées dans un monde des lettres dominé par les hommes.
Ce texte bref est une remise en cause de ce qui est écrit et transmis dans nos histoires de la littérature française de génération en génération. Il reste donc, en 2020, de grande actualité.
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