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Sa détermination à devenir artiste, François Jonas, le narrateur de ce vertigineux roman de formation, la doit à sa première rencontre, fortuite, avec Christian Boltanski. Nous sommes en 1986 : dans la chapelle de la Pitié-Salpêtrière, où son père vient d’être hospitalisé, l’adolescent croise un homme mystérieux. Lui qui ignore tout de l’art contemporain se retrouve face à l’un des artistes les plus célèbres de l’époque. Les réponses énigmatiques de Boltanski à ses questions sur les boîtes, les cierges et les photos en noir et blanc qu’il distingue dans la pénombre le fascinent autant que l’installation elle-même. Quelques années plus tard, il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier de Boltanski. Il noue avec celui dont il deviendra l’assistant une relation quasi filiale et une tendre complicité avec son épouse, Annette Messager, créatrice de grand talent, qui y enseigne aussi. À la recherche de sa propre voie, et peut-être pour s’affranchir du puissant modèle de ses deux mentors, le jeune homme ne va pas tarder à trouver une « manière » bien à lui, dont le succès foudroyant le conduira vite à céder aux sirènes d’un milieu où l’argent et la spéculation sont rois. Dès lors, François Jonquet nous entraîne dans une passionnante satire du marché mondialisé de l’art contemporain. Et si son protagoniste est de pure fiction, l’évocation de l’univers où il se trouve propulsé est parfaitement documentée par l’auteur, critique d’art renommé qui en connaît toutes les coulisses. Pour autant, jamais le portrait qu’il brosse ne perd de son empathie pour l’orphelin qu’est resté son attachant personnage, émouvant même dans ses pires moments, et notamment dans la constance du lien qu’il garde avec ceux qui lui ont tout appris.