Une littérature de possession, d'envoûtement, de hantise. Ceux qui vivent ces histoires se sentent envahis, pillés, captés, affaiblis par quelqu'un, par quelque chose d'autre. Le présent ouvrage explore cette expérience de la possession quand elle croise la littérature, à travers l'oeuvre de trois écrivains : Guy de Maupassant, Antonin Artaud et Maurice Blanchot. L'événement total de la possession exige l'invention, la rigueur, la technique, l'érudition tout ensemble. D'authentiques révélations textuelles peuvent alors se produire. Maupassant, écrivain surnaturaliste, s'avère un implacable analyste de la perception et de l'être extraordinaires. Face à l'ensorcellement généralisé du monde, Artaud se condamne à et dans la littérature. Le désaccord entre les essais et les romans ou récits de Blanchot le rend partiellement à la phénoménologie. Avec l'altération absolue des individus, les accointances entre philosophie et littérature sont significatives leurs limites aussi. En plus de la philosophie, sont privilégiées ici la psychiatrie et la critique réfléchie. Oui, la possession est proprement un enjeu pour la critique littéraire : par les textes, elle désigne un mode de lecture, et l'empathie d'une parole enthousiaste. À chaque fois, les oeuvres sont traversées par d'autres, emportées par la lecture, hantées par la possession.
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