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À partir de sa position de psychanalyste, Jean-Pierre Lebrun interroge l’évolution de la médecine depuis qu’elle est devenue – pour le bonheur de tous – « scientifique », depuis qu’elle est passée, selon Claude Bernard, d’un « art » de guérir » à une « science » de guérir. Et l’auteur d’ajouter : d’un art de guérir les « malades » à la science de guérir les « maladies ».
Au cours de ces dernières années, le fossé entre une médecine de la maladie et une médecine du malade s'est incontestablement encore creusé, ce qui n’est peut-être pas sans conséquence sur l’inflation coûteuse de notre science de guérir : à force d'entendre dans le registre du besoin ce qui relève des champs de la demande et du désir, l'organisation de la santé ne peut que s'emballer.
Paru quelques années avant Un monde sans limite (érès, 1997) qui a marqué un tournant dans le monde analytique lacanien, De la maladie au malade constitue le socle à partir duquel Jean-Pierre Lebrun a développé sa pensée sur l’importance du lien social pour la subjectivité. Dans son importante postface inédite, il propose de nouvelles avancées pour saisir les enjeux du malaise du monde médical dont la logique de rationalité scientifique tend à ne plus laisser de place au sujet singulier.