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Disposition naturelle qui tend librement vers le bien, la bienveillance est aussi cette vertu politiquement hyper-correcte que notre société convoque pour justifier les injonctions les plus nauséeuses : « sois bienveillant », « agis avec bienveillance », « adopte un management bienveillant », jusqu'au fameux impératif indigeste : l'incontournable « regard bienveillant ». Or, nous dit Elsa Godart, le sentiment d'humanité ne se décrète pas – et le danger des injonctions, c'est que, bien souvent, on les applique sans les penser. Aussi demande-t-elle : que vaut la bienveillance quand elle est expression d’une injonction derrière laquelle il est facile de se cacher pour agir sans réfléchir ?
Loin de renoncer à la bienveillance, Elsa Godart propose ici de penser l'impensé de la bienveillance, ce dernier bastion de notre humaine condition dans un monde où les valeurs ont chuté dans l'innommable. Aussi nous invite-t-elle à faire tomber le masque de notre conscience morale hypocrite et mielleuse pour agir en amitié avec les autres et avec soi-même, le renoncement aux « devoirs-être » nous engageant finalement à « être » vraiment. La bienveillance envers soi-même devient par là le chemin d'une ouverture à soi et au monde – ouverture qui prend la forme tendre d'une authentique rencontre.
Docteur en philosophie et en psychologie, Elsa Godart enseigne depuis 2001 à l'Université (Paris Est, Paris III-Sorbonne, Nanterre) et intervient régulièrement dans des universités internationales (Colombie, Roumanie, Finlande, Liban, Pologne, Russie). Parallèlement conférencière et formatrice en entreprise (Club Med, RATP, Yahoo,...), elle est spécialisée en éthique médicale et dirige un D.U. d'éthique à l'hôpital de Ville-Evrard. Elle a également créé un groupe « d'éthique Psy » à l'hôpital de la Salpêtrière (2004). Pratiquant en cabinet depuis 2003, elle collabore depuis 2005 à plusieurs médias (Le Monde des religions, Nouvelles Clés, Soins Psychiatrie, Femmes actuelle, RTL, Europe 1, France culture, France 2, France 5). Essentiellement orientées sur la notion de « sujet » et de la conscience de soi, ses recherches ont mis l'accent sur l'importance capitale de la volonté et de la sincérité dans la démarche de connaissance de soi. Ses ouvrages rendent compte des thèmes qui gravitent autour de ces questions : notamment L’Être-sincère (ANTR, 2006), Je veux donc je peux (Plon, 2007), La sincérité, ce que l’on dit, ce que l’on est (Larousse, 2008), Ce qui dépend de moi (Albin Michel, 2011), Être mieux avec soi-même (Michel Lafon, 2012), Le sentiment d’humanité (Éditions Ovadia, Nice, 2014).