Ce livre reflète les réactions en trois temps de trois membres de la même famille, sur trois générations, à un même événement : la guerre d'Algérie.
Le premier texte, Ondes algériennes de Benoît Séverac, est l'histoire d'une attente absurde qui a duré près de soixante ans.
Le père de l'auteur, Jean-Paul Sévérac, appelé du contingent de 1959 à 1962, a été un acteur malgré lui de la guerre d'Algérie. Il n'a jamais pu en parler, probablement parce que ce qu'il a découvert là-bas sur la nature humaine a dépassé son entendement. Mais on a beau faire, les enfants héritent de tout, même de ce qui est tu. Il s'est aussi rendu compte qu'il lui était possible de raconter ce qu'il avait vécu et il a écrit ce qui constitue le deuxième texte de ce triptyque. Loin du récit héroïque, les aventures de Jean-Paul nous montrent un jeune homme qui ne comprend pas. Son regard peut sembler candide ; il est tout simplement vrai, parce qu'il rappelle ce qui est bien et ce qui ne l'est pas.
Pour l'aider dans la conception et la mise en page des couvertures de son récit, Jean-Paul a fait appel à son petit-fils, Jules Séverac, et à l'amie de ce dernier, Sara Krzyzaniak, tous deux photographes.
En invitant Jules à puiser dans son fonds photographique personnel, Jean-Paul n'imaginait pas qu'il allait, par ricochet, convoquer des images et des impressions chez son petit-fils.
Le troisième volet du livre est le reflet de ce travail de photographe. Jules Séverac a remanié les images d'archives de son grand-père en les rendant anonymes pour que chacun puisse se les approprier. Il les a ensuite associées à des photographies contemporaines évoquant l'Algérie.
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