Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Joseph François Davignon (ou D'Avignon) eut un destin exceptionnel: il prit part à la fois à la rébellion des Patriotes de 1837-1838 et à la guerre de Sécession américaine. Jeune médecin, il participa activement à l'agitation politique des années 1830 au Bas-Canada et son arrestation donna lieu aux premières escarmouches entre les Patriotes et les troupes britanniques. Quand sa tête fut mise à prix par le gouverneur, il se réfugia dans l'État de New York. Lorsque la Couronne offrit l'amnistie aux anciens insurgés, Davignon, fidèle à ses convictions républicaines, décida plutôt de rester aux États-Unis, où il se maria et fonda famille. Quand la guerre de Sécession éclata, il s'engagea comme chirurgien dans l'armée nordiste. Il témoigna de cette guerre et de son expérience dans les lettres qu'il adressa à son fils Eugène, alors étudiant à Montréal. Cette correspondance, un document rare et précieux sur lequel repose cette étude, rend compte du drame d'un exilé et de ses contradictions politiques.Jean Lamarre fait ici le portrait d'un personnage au parcours étonnant, qui devint un héros aux États-Unis, alors qu'il sombra dans l'oubli au Québec.En annexe, on trouve l'intégrale des lettres que D'Avignon adressa à son fils entre 1862 et 1867.