« Le coronavirus a mis les puissants à genoux et le monde à l’arrêt comme rien d’autre n’aurait su le faire. Nos pensées se précipitent encore dans un va-et-vient, rêvant d’un retour à la normale, tentant de raccorder le futur au passé, de les recoudre ensemble, refusant d’admettre la rupture. » - Arundhati Roy
L’économie du confinement a mis le monde à l’arrêt. Le Covid-19 a purifié l’air de nos villes et fait chuter les émissions de CO2 comme aucune politique auparavant. Dans l’urgence, il a imposé des réorganisations drastiques de la production, des échanges, du travail. Il a creusé les inégalités, mais a catalysé de nouvelles formes de solidarité.
Un choc ayant touché simultanément des milliards d’humains ne peut constituer une simple parenthèse avant le « retour à la normale ».
Dans cet essai, Christian de Perthuis nous incite à ne pas chercher à « recoudre ensemble le futur et le passé », suivant la belle formule d’Arundhati Roy.
Il suggère d’opérer « un va-et-vient » entre l’un et l’autre pour éclairer les ruptures qui vont structurer le monde de demain. Il nous révèle ce que la catastrophe sanitaire peut changer pour l’action climatique.
Le monde post-Covid-19 sera plus numérisé et moins carboné. La redistribution des flux de personnes et des marchandises ouvre la voie d’une accélération de la transition énergétique. La tarification carbone distributive, celle de sociétés plus solidaires.
La lutte contre l’émergence de nouveaux virus nous oblige à mieux respecter la nature : à protéger les écosystèmes qui stockent le CO2 de l’atmosphère et éloignent les attaques de nouveaux virus.
L’économie post-Covid-19 devra reposer sur de nouveaux rapports au milieu naturel et à la multitude des êtres vivants le composant.
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