passants pressés passés présents
à peine entrés déjà sortis d'où tout restait à faire -
roulés sur la paume du temps, sous l'oeil
tantôt clair tantôt noir de la lumière ;
venus sans trace, restés sans face, passés sans place
précaire chapelet de noms, de lieux, de jours
À tout poème, son début et une fin - ouverte. À tout poète, son élan jusqu'au point de rupture, qui laisse apparaître le lecteur. Le poème condense les splendeurs et la métaphysique du monde, le poète témoigne d'un impossible achèvement, pour l'homme comme pour l'oeuvre. De même qu'il s'agit d'éprouver que le temps nous traverse, que le miroir inverse et que les fleuves passent en deux sens, il faut accepter la séparation pour célébrer la rencontre, tourner le dos pour s'exposer encore et envisager le voyage pour que grandisse le cheminement. Avec Couper ici, Daniel De Bruycker inaugure une réconciliation entre l'horizon et ses labyrinthes.
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