Le Pen Pinter Prize a été remis en 2015 à James Fenton, après Carol Ann Duffy en 2012, Tom Stoppard en 2013 et Salman Rushdie en 2014. Voici le début de l’hommage de Julian Barnes prononcé à cette occasion : « Un poète, librettiste, traducteur, essayiste, journaliste, un poète, correspondant de guerre, chroniqueur politique, correspondant à l’étranger, un poète, voyageur, expatrié, théoricien du “Journalisme crépusculaire” (pour lequel les informateurs sont plus fiables à la nuit tombée), critique d’art et de théâtre, professeur de poésie à Oxford, historien de l’Académie Royale, expert en jardins, un poète, un ami de près de quarante ans - ouf, jusqu’ici pas romancier - mais un poète, un poète, un poète... » En 1978 Nelson Goodman, reformulant la question de la nature de l’art, se demandait : « Quand est l’art ? » L’oeuvre poétique de James Fenton semble poser la question « quand est la poésie ? » : entre témoignage et esthétisme, cette poésie se confronte aux réalités politiques et sociétales de la deuxième moitié du xxe siècle. Elle retrace les bouleversements historiques et les conflits intimes, les doutes et les élans amoureux. Voici les premières traductions françaises de ce grand poète anglais contemporain, présentées en version bilingue et accompagnées d’une étude portant sur l’écriture de James Fenton et sur le contexte historique
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