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Dans trente ans, dans quarante ans, si vous survivez, vous resterez marqués par ce séjour en enfer. Jo Allenic, l'un des héros de ce roman, avait parlé. Il se tut. Définitivement. Le lendemain, il était mort. Convoi 42 est l'histoire d'un groupe de soldats de Diên Biên Phu, capturés le 7 mai 1954, rassemblés en brousse, avant d'entreprendre la longue marche qui les mènera, 700 kilomètres au nord, dans le camp de rééducation par le travail et le repentir. Il y a Jo Allenic, le saint ; Mallier, fragile et dévoué ; Phongue, l'Eurasien fidèle ; Margoz, le légionnaire vaguement anarchiste ; Azam, le gendarme solide ; Norris, l'irréductible. Et les autres, uniquement préoccupés de survivre, lâches ou courageux, la plupart terrorisés à l'idée de la mort. Mais la mort est à la fête. Sur les 400 prisonniers que comporte à son départ le Convoi 42, 83 vont disparaître au cours de la longue marche. 250 reposent, à jamais, dans les fondrières de l'effroyable camp 42. Moins de 70 recouvreront la liberté. Quelques témoignages ont été déjà publiés sur les Camps de l'enfer vert. Peu d'entre eux ont rendu compte de l'essentiel : la lente dégradation des corps mais, surtout, cette transformation morale où la haine des autres, le mépris de soi-même, sont autant d'étapes vers le désespoir absolu. Un point de non-retour dont on ne guérit jamais tout à fait. Jusqu'où peut-on accepter la déchéance pour survivre ? demandait Jo. Lui seul connaît la réponse. On n'invente pas l'horreur ; dans Convoi 42, tout est vrai. Sauf les noms ; les survivants les reconnaîtront. C'est à eux qu'Erwan Bergot a voulu dédier ce récit.