Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Sextus Empiricus (IIe-IIIe s. ap. J.-C.) est le dernier philosophe sceptique de l'Antiquite et le seul dont l'uvre soit en grande partie conservee. Son Contre les dogmatiques prend pour cible la connaissance philosophique. Cet ensemble de traites tres argumente est articule suivant la distinction, d'epoque hellenistique, entre trois parties de la philosophie, la logique, la physique et l'ethique. On donne ici la premiere traduction francaise de la premiere et plus importante partie de cet ouvrage, le Contre les logiciens, qui conteste la possibilite meme de connaitre. Prenant appui sur la distinction entre " choses apparentes " et " choses cachees ", Sextus Empiricus traite en premier lieu du " critere de la verite " ou des voies d'acces a la connaissance des choses apparentes. Un long developpement doxographique qui conduit des philosophes presocratiques aux Stoiciens, aux Epicuriens et aux Academiciens precede l'expose des arguments qui plaident en faveur de l'inexistence d'un tel critere. Au livre II, Sextus Empiricus met en question, a propos des choses cachees, le " vrai " lui-meme, avant de faire ressortir la faiblesse de l'inference semiotique et celle de la demonstration. L'ouvrage porte ainsi a notre connaissance tout a la fois des doctrines dogmatiques - comme la logique stoicienne - auxquelles nous aurions moins acces sans son temoignage, et une bonne partie de l'argumentaire sceptique deploye depuis la renaissance du pyrrhonisme, a l'epoque d'Enesideme, qui serait autrement perdue.