Que serait devenue l'œuvre de l'auteur du Grand Meaulnes si la guerre ne l'avait emporté en pleine gloire, à 28 ans ? Ce roman, même inachevé, répond en partie à la question.
Que serait devenue l'œuvre de l'auteur du Grand Meaulnes si la guerre ne l'avait emporté en pleine gloire, à 28 ans ? Ce roman, même inachevé, répond en partie à la question.
Comme dans Le Grand Meaulnes, c'est sur le thème de la quête éperdue de la pureté qu'Alain-Fournier tend la trame de son écheveau. On y retrouve, transfigurés, les souvenirs et lieux d'enfance qui peuplent l'imaginaire du romancier, mais surtout et pour la première fois, les éléments de sa vie adulte cristallisés autour de Mirande où il fut en garnison. On y apprécie également le style, d'une pureté confondante.
À celle qui lui inspira Yvonne de Galais dans Le Grand Meaulnes, la seule femme capable selon lui de lui apporter " la paix et le repos ", Alain-Fournier écrivait : " C'est à vous que j'aimerais raconter Colombe Blanchet. "
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