Le héros - ou anti-héros ? - de ce livre, Achille Bouafle, est une sorte de miraculé. Après avoir subi une opération à cœur ouvert - dont le récit est un petit morceau anthologique de littérature «hospitalière» -, Achille Bouafle retrouve goût à la vie, une vie qu'il traverse - ou qui le traverse - en dandy.
Bouafle, entre deux commentaires sur son «corps et lui», nous donne quelques indications sur ses goûts en général et ses préférences en particulier : la poésie d'Artaud, les sculptures de Giacometti, le mythe de Médée. On retrouvera, par ailleurs, le Panthéon personnel de l'auteur, de Tristan Corbière à Georges Perec, en passant par Alphonse Allais ou Henri Calet. Le tout est écrit dans ce style inimitable, et dans une langue à nulle autre pareille : le Delbourg.
Oui, un vrai plaisir de lecture dans ce roman qui flirte sans cesse avec l'autofiction, mais dans lequel la vie palpite à chaque page.
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