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Un bon quart de siècle avant La nouvelle Héloïse, Cleveland propose une première somme romanesque sur les espoirs et les impasses de ce que le XVIIIème siècle appelait la sensibilité. En raison de son intrigue invraisemblable et de son pathétique soutenu, ce deuxième grand roman de l'abbé Prévost, entamé l'année même de Manon Lescaut, a été quelque peu délaissé par la critique. On voudrait suggérer ici que les rhétoriques pour nous lassantes du sentiment, qui lui valurent un des plus grands succès de librairie du siècle, cherchaient à conjurer un désespoir secret de l'individu moderne... Au-delà du cercle croissant des fidèles de Prévost, cette étude aimerait s'adresser à tous ceux qui, en littéraires ou en historiens des débuts de la modernité, s'intéressent à ce que Philippe Ariès appelait la révolution du sentiment, révolution que le grand historien disait "aussi importante pour l'histoire générale que celles des idées ou de la politique, de l'industrie ou des conditions socio-économiques, de la démographie" toutes plus ou moins contemporaines.