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« Je n’avais pas pensé à écrire de la poésie. Non pas que je n’aie pensé à rien. Je ne dis pas ça pour réjouir les amateurs d’inconscience en littérature : romanciers imbéciles se laissant soi-disant entraîner par leurs personnages, poètes aux yeux révulsés attendant au dernier rang, sages comme des cancres, que des professeurs leur expliquent ce qu’ils ont voulu dire. Non, je me disais : voici ce que je veux dire, voici l’histoire que je veux raconter. Comment y arriver sans passer par les fadaises du roman ? Par toutes ces phrases de liaison plates à vous faire enrager d’humiliation et les fausses complications faites là-dessus pour n’avoir pas l’air de se moquer du lecteur ? J’ai abouti à ce recueil qui me paraît maigre les mauvais jours, acéré les bons, qui peut se lire d’une traite et qui pourtant contient, j’espère, assez d’âpres morceaux de réalité pour ne pas couler de source. J’ai abouti, sans prétention à l’originalité dans le sujet, à rendre le ratage sentimental et sexuel à nouveau à peu près présentable : c’est-à-dire, aussi, comique. "Quel dommage que tout le monde ait peur des vers" me dit M. di Manno, mon éditeur. Je vous dirais bien : "N’ayez pas peur" mais – je viens de vérifier – la formule est prise. » Sophie Martin.