Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Face à un mur dont le papier de tapisserie, avec ses roses prétentieuses et leur disposition compliquée, tour à tour l’excite et le déprime, un vieil homme va mourir. Philosophe et sarcastique, il domine sa misère et envisage la mort avec sérénité. Pourtant les ruminations sur son passé, seuls déplacements permis, lui laissent une accablante impression d’échec. Tous les éléments de sa vie qu’il évoque avec intensité - sa femme absente, la mutilation qui au premier jour de la guerre a fait de lui un être en marge, ses amours anciennes étouffées par un stupide héroïsme, une carrière universitaire sans signification autre que la lutte contre l’ennui - font naître en lui la même amertume : ratée, sa vie n’a aucun sens. Et cependant, au cours de ce dernier week-end, il va découvrir l’amitié, la tendresse, retrouver l’amour et la paix. Un jeune étudiant en médecine qui veille sur lui est au centre de cette effervescence inattendue. Non seulement ses confidences sur ses amours ou sur le mystère de sa naissance et de son identité vont obliger le passé à faire passionnément irruption dans la chambre du vieil homme, mais encore, en mettant bout à bout les bribes de connaissance qu’il tire de sa mémoire et les révélations fragmentaires du garçon, le vieillard comprend enfin comment se rattachent entre les êtres des fils jusque-là épars. Mieux : le moribond qu’il est va pouvoir commander au destin, faire avancer les choses jusqu’à un point de non-retour, disposer de soi et d’autrui. Avant la nuit qui sera noire, les clartés de ce crépuscule sont presque celles d’une aurore.