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La silhouette libre et rebelle de Marion du Faouët, « Robin des bois » bretonne qui, dans les premières années du XVIIIe siècle, prenait aux riches pour redistribuer aux pauvres, a toujours fasciné Michèle Lesbre. Parce qu’une femme aux cheveux roux prénommée Marion, qui avait élu domicile dans une boutique désaffectée en bas de chez elle, a soudain disparu, les traits de l’autre Marion, la « chère brigande », se superposent à ceux de la SDF parisienne. L’écrivain décide alors de partir sur les traces de l’insoumise bretonne, qui mourut sur le gibet à trente-huit ans, lui adressant, pour conjurer l’injustice du monde et sa propre impuissance, une longue lettre. À la faveur du trajet en train vers Quimper, les souvenirs d’une autre époque de sa vie resurgissent, quand, jeune militante, elle manifestait contre la guerre d’Algérie ou, institutrice, elle apprenait à lire aux enfants. La vie de Marion agit comme un miroir tendu à ses utopies et à ses révoltes passées : à dix-huit ans, Marion, elle, créait une bande de brigands. Avec des comparses recrutés parmi ses proches, elle allait écumer les bois et redresser les torts. Le Faouët, les monts d’Arrée, Quimper : tous ces lieux, où Marion a vécu et que l’enquêteuse arpente, ravivent la vaillance et l’impétueuse générosité de son héroïne. Michèle Lesbre, dans ce texte lumineux, laisse sonner le rire frondeur d’une gamine formée à l’école de la vie, d’une grande amoureuse et d’une femme qui a lutté à sa façon contre une misère choquante. Une belle manière de nous parler d’elle, de nous, du monde dans lequel nous vivons. Sa lettre s’achève ainsi : Dors tranquille, chère brigande, tu m’as sauvée pendant quelques jours de notre démocratie malade, des grands voleurs qui, eux, ne sont presque jamais punis parce qu’ils sont puissants, de ce monde en péril. Tu n’étais pas un ange, mais les anges n’existent pas.