Gazdanov, ainsi que des milliers
de Russes en 1920, s'exile et
devient l'observateur fasciné de
ses compatriotes et des bas-fonds
parisiens.
Au volant de son taxi, toutes les
nuits, il parcourt le labyrinthe
des rues de la capitale et de sa
banlieue, en même temps que
celui de sa mémoire. Cette
conduite nocturne accuse les
ombres et les lumières des âmes.
Le regard, qui se voudrait
cynique, exprime une nostalgie
et une espérance ample comme
un printemps russe.
«Le narrateur plante ses paumés
sur le trottoir, au bord du zinc, ou
les montre échevelés jusqu'à
l'hallucination par les orages de
l'Histoire, et nous donne le désir
de connaître leur destin.»
Claude-Michel Cluny, Le Figaro
«Si Proust avait été "taxi russe"
dans le Paris des années 30...»
Marie-Thérèse Vernet-Staggiotti,
L'Express
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