Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Ce sont les voix de cinq auteurs vivants : Robert Marteau natif de Chizé, Daniel Reynaud de Barbezieux, Jean-Hugues Malineau et Jean Prasteau originaire d’Aunis. Tous quatre seront interrogés. Les écrits de Mireille Dupouy, en dehors de l’orchestre du livre qu’elle réalise avec Jean-Hugues Malineau, interviennent comme un premier regard sur un pays qu’elle découvrait, en convenance aux paroles entendues en vécues. À cette parole vivante, fait l’écho celle non moins vive quatre écrivains charentais, dont l’intimité tendre et la discrétion de l’écriture, n’ont pas encore assuré la charge écoute qu’ils méritent. Pierre Loti dont les souvenirs dans Prime Jeunesse et surtout le Roman d’un enfant sont à peu près inconnus aujourd’hui ; Eugène Fromentin, célèbre pour le seul Dominique, qui inaugure un nouvel art de la description sensible tant en peinture qu’en littérature ; et, plus près de nous, Jacques Chardonne, merveilleux prosateur que la mode a provisoirement écarté, et Jacques Delamain, l’écrivain des oiseaux presque totalement oublié même si l’on vient de rééditer son Pourquoi les oiseaux chantent. À Ruffec et Orléans, à Marencennes près de Surgères, ce sont les voix de ceux qui vivent ici quotidiennement et anonymement que nous donnons à entendre. Une autre voix parle tout au long de ces pages, c’est celle du photographe Michel Cormier, d’Aunis lui aussi. Une voix unique qui nous est d’emblée apparue nécessaire. À l’image des mots de ce livre, ses photographies ne décrivent pas mais rendent compte d’émotions, de sensations ; il ne s’agit pas de dire des lieux précis mais de montrer les éléments fondamentaux ou infimes qui nous entourent : le tamaris, le sable, le sureau, mais aussi la vase, la tôle, presque le vent et la lumière.