Alexandre Magnan propose ici de réviser deux idées reçues : les communautés les plus pauvres seraient les plus vulnérables au changement climatique eu égard à leurs faibles capacités d’adaptation, et une telle adaptation serait exclusivement une question de projection sur le temps long. Ces schémas de pensée sont trop généralistes pour retranscrire la complexité et la diversité des réalités nationales et locales de par le monde. Ils ne permettent pas d’élaborer des stratégies d’adaptation réalistes reposant sur l’ensemble des caractéristiques propres à chaque territoire. Il est urgent de les dépasser, car les conséquences du changement climatique sont désormais pour partie irréversibles. Toutes les sociétés, dans les pays en développement comme dans les pays développés, sont menacées, toutes devront s’adapter.
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