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Veronika Zarnik est de ces femmes troublantes, insaisissables, de celles que l’on n’oublie pas. Sensuelle, excentrique, éprise de liberté, impudente et imprudente, elle forme avec Leo, son mari, un couple bourgeois peu conventionnel aux heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, tant leur indépendance d’esprit, leur refus des contraintes imposées par l’Histoire et leur douce folie contrastent avec le tragique de l’époque. Une nuit de janvier 1944, le couple disparaît dans de mystérieuses circonstances, laissant leur entourage en proie aux doutes. Qui était vraiment Veronika ? Quelle fut vraiment sa vie ? Que cachait-elle ? Cinq proches du couple tentent alors de cerner l’énigmatique jeune femme et délivrent, par fragments, les nombreuses facettes de sa personnalité, et ainsi reconstruisent son histoire, celle de son mari et celle de la Slovénie. Une oeuvre polyphonique magistrale ! Drago Jancar est né le 13 avril 1948 à Maribor, en Slovénie. Opposé au régime communiste et à ses gouvernants, il connaît la prison. Scénariste, puis éditeur, il est considéré comme le plus grand écrivain slovène d’aujourd’hui, avec des oeuvres telles que : L’Élève de Joyce (L’Esprit des péninsules, 2003), Aurore boréale (L’Esprit des péninsules, 2005), Katarina, le paon et le jésuite (Passage du Nord-Ouest, 2009) et Des bruits dans la tête (Passage du Nord-Ouest, 2011). « Le lecteur n’oubliera pas de sitôt la lumineuse figure de Veronika à l’innocence écrasée par la brutalité de la guerre. »Stéphanie Dupays. Le Monde des Livres. « Continûment servi par une traduction inspirée, le texte aux infinies nuances de Drago Jančar s’élève à ces hauteurs d’où rayonnent les chefs d’œuvre, qui éclairent les convulsions de l’Histoire. »Jean-Claude Lebrun. L’Humanité. « Porté par une écriture aux accents lyriques et construit comme un puzzle, le récit capte les mouvements de l'Histoire - l'opposition entre les troupes allemandes et les partisans communistes - sans jamais sacrifier les destins singuliers des personnages. »Baptiste Liger. L’Express Styles. « En filigrane, et de manière subtile, ce récit pose la question de la responsabilité de chacun devant l'Histoire. »Gabrielle Napoli. La Quinzaine littéraire. « Cette nuit, je l’ai vue est un puzzle qui rassemble le crépuscule et l’aurore. Chaque personnage a son timbre unique, ses accentuations différentes. Jančar entend ce qu’il écrit, raison pour laquelle il compte parmi les auteurs les plus marquants d’aujourd’hui. »Transfuge. « Il nous livre là un roman magnifique, rédigé d’une plume délicate faisant contraster la dureté de la guerre et une écriture aussi foisonnante que poétique. »« Les Coups de cœur Payot ». Le Nouvelliste (Suisse).