1970 Trinité-et-Tobago. Calypsonien et héros du Black Power, artisan de la confusion, greffier de ragots, démolisseur de réputations, révélateur de secrets, King Kala nous guide dans le dédale des vies de Port-d'Espagne et de Cascadu. Tels des personnages de carnaval, hauts en couleur, ils défilent avec leurs rêves, leurs luttes, leurs victoires et leurs échecs, leurs espoirs politiques ou quotidiens : Sonnyboy, tour à tour délinquant à la petite semaine, révolutionnaire, acteur d'un rôle « à mourir » et défenseur de toutes les causes ; Franklin et son « coup de batte » ; Aguillera, le policier amoureux qui se refuse à arrêter les malfrats ; Dorlene, la musicienne ressuscitée, devenue gloire nationale ; les espoirs et croyances de Tante Magenta...
Alors que résonnent encore les échos du Black Power, c'est toute la société de Trinité-et-Tobago qui nous est offerte, société composite, complexe, encore traumatisée par les conflits raciaux et qui, dans un calypso effréné, tente de trouver son identité.
C'est juste un film, dont Arundhati Roy a dit qu'il n'« est pas qu'un film, mais aussi un poème », est un hymne touchant et plein de drôlerie à la vie, sur fond de calypso, de steeldrum, de cricket et de carnaval.
C'est juste un film a reçu le Grand Prix de la Littérature caribéenne du Conseil régional de Guadeloupe.
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