C'est beau une ville la nuit n'est pas à proprement parler un
roman autobiographique mais bien plutôt l'écriture d'une
errance et d'une quête. «Une balade, l'oeil et l'esprit grands
ouverts au vif de la ville et au droit de la vie, une route de
douleurs, de joies et finalement d'espérances.» Ce livre
est un fragment d'itinéraire de l'homme Bohringer
avant même que les écrans renvoient cette image d'une
«gueule» de cinéma et que celle-ci s'impose par la forte
présence d'un comédien dont les valeurs personnelles ne
se réduisent pas à sa profession et au narcissisme qu'elle
entretient. Ouvert aux autres et amoureux de l'amitié,
Richard Bohringer, grand lecteur de Cendrars, de Kerouac
ou de London, sait donc que la raison même de l'écrivain
est de mythifier la réalité de la vie, de dire vrai même dans
l'imaginaire puisque «la réalité dans tout cela, ce sont
les faits, les gens non pas tels qu'ils sont mais tels qu'on
les vit. C'est la règle du jeu. La seule avec laquelle il est
acceptable de jouer».
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.