Céline Pina pourfend dans cet ouvrage l'idée réductrice des " biens essentiels " imposée par l'Etat face à la crise sanitaire. Elle montre en quoi l'accès à la culture pendant les périodes de crises reste un enjeu vital.
La crise sanitaire a révélé ce que nous refusions de voir : la fragilité de nos sociétés, de nos institutions et de nos idéaux. Elle a confronté chacun d'entre nous à ce qui fait notre vérité d'homme et de citoyen, et l'essence même de toute société : ses " biens essentiels ". Une notion devenue cruciale, qui n'avait jamais suscité une telle prise de conscience, face aux restrictions imposées par l'État.
Céline Pina dénonce la confusion qui s'est installée entre besoins primaires et biens essentiels, sous l'effet d'une " guerre " sanitaire qui a privilégié la part animale de l'être humain, au détriment de ce qui le rattache à la civilisation : une culture, une quête de soi, de l'autre, gage du lien social et de la préservation de nos libertés.
Elle souligne sans détour les erreurs de nos gouvernants dans leur façon d'envisager ce qui est essentiel et ce qui ne l'est pas, et s'inquiète d'une sortie de crise qui conduirait à remettre en cause nos acquis personnels et collectifs : le système de santé, le système éducatif, la création, le fonctionnement même de notre démocratie.
Aurons-nous enfin les moyens de reprendre notre destin en main ? Face à la seule logique sanitaire, c'est de la culture et de la connaissance que l'on peut espérer les meilleures réponses.
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