L'entrée en adolescence réactive les manifestations anxieuses et suscite
l'excitation. S'ils en attribuent l'origine à des mécanismes divers, tous les
spécialistes s'accordent sur les conséquences cliniques : l'angoisse inhibe
la pensée, l'excitation la désorganise. Lorsque le processus se grippe, la
douleur à penser pousse au renoncement à utiliser ce que la croissance
amène, pour se protéger du doute que suscite toute émergence d'une
pensée personnelle. Comment dégager l'adolescent de cette impasse ?
Alors que les approches psychothérapeutiques classiques se révèlent
difficiles voire inefficaces, les auteurs ont développé un travail de soin avec
médiation pour relancer le plaisir à penser chez ces adolescents, le plus
souvent en échec scolaire (phobie scolaire, décrochage, etc.). Au plus près
de leur pratique clinique dans un hôpital de jour, ils proposent ici une
théorisation qui vient prolonger et «pousser à bout» les travaux de
Winnicott sur l'espace transitionnel.
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