« Dis, qu'est-ce que c'est. Dieu ? », demandait Thomas d'Aquin enfant. La contemplation du mystère de Dieu, à la lumière de la raison éclairée par la foi, est au coeur de l'entreprise théologique. Elle a pour fondement la Révélation que Dieu a fait de lui-même dans l'histoire du salut et, afin d'en procurer l'intelligence, elle assume le meilleur de la réflexion métaphysique puisque le Dieu Sauveur révélé en Jésus-Christ n'est pas un autre Dieu que le Créateur du ciel et de la terre, l'Être même subsistant, la Cause première de tout être.
Dieu, « Celui qui est » traite un premier aspect du mystère de Dieu : Dieu considéré dans l'unité de l'essence commune aux trois personnes de la sainte Trinité. Il recense les voies de notre connaissance de Dieu (section 1) et présente la question théologique de son existence (section 2). Il explicite ensuite les perfections de l'être même de Dieu (simplicité, bonté, infinité, éternité...) (section 3) et, après un retour critique sur la valeur de la connaissance et du langage théologiques (section 4) les perfections de son agir (science, volonté, toute-puissance).
Dieu, « Celui qui est » s'inscrit dans la continuité des traités De Deo ut uno, qui, sous la forme d'un commentaire systématique des questions 2 à 26 de la Prima pars de la Somme de théologie de saint Thomas d'Aquin, jalonnent l'histoire de la tradition thomiste. Son propos est d'actualiser un traité de théologie aujourd'hui injustement délaissé.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.