
« Ne me tue pas. J’ai tout un monde à changer. »
Au terme du périple entamé dans La Migration annuelle des nuages, Reid atteint les dômes, cocons de technologie, vestiges de la société d’antan.
Elle s’attend à y trouver les outils et le soutien nécessaires à la reconstruction du monde qui a été perdu, mais les habitants des dômes gardent jalousement leurs connaissances et leurs ressources, sans un regard pour la population extérieure contrainte de lutter chaque jour pour sa survie. Pourquoi ?
Dans la communauté qui l’a vue grandir, « c’est tout le monde ou personne », alors Reid met au défi ses camarades privilégiés de regarder par-delà leur confortable microcosme. De tout remettre en question. D’agir.
Avec brio, Premee Mohamed continue d’interroger les notions de privilèges et de bien commun, d’individualité et de communauté ; nos agissements et nos fautes face aux bouleversements climatiques... tout en semant des graines d’espoir.
Reconstruire le monde, voire le rendre meilleur, est un grand œuvre qui commence à la plus petite échelle.
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