Au divorce de ses parents, Maisie est l'objet d'un jugement de Salomon, « coupée par moitié, et les tronçons jetés impartialement aux deux adversaires ». Enjeu et instrument de la haine que se vouent ses géniteurs avant d'être rejetée comme un témoin gênant, elle est la spectatrice passive de l'égoïsme des adultes. À travers son regard innocent et lucide, Henry James compose une peinture ironique des passions humaines. Ce roman est le tour de force d'un maître en psychologie, la recréation d'une âme enfantine et du monde qui l'entoure, où l'analyse minutieuse des sentiments, d'une profondeur remarquable, laisse le lecteur émerveillé.
« Magnifiquement traduit par Marguerite Yourcenar, Ce que savait Maisie est un chef-d'uvre de cruauté et d'humour noir. » Écrivain Magazine
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