Il n'y a pas de lune, cette fois-ci, pour signaler les guetteurs qui jalonnent l'impasse sous les corniches. Pas même d'ombres détrempées sur le chemin du porche. Au fond de la deuxième cour, l'entrepôt. Ses lanternes pivotent de droite à gauche sous les claques des rafales. Je ne viens pas pour affaires ou trafics. Si mes pupilles tremblent, ce n'est pas de peur mais du même désir qui, là-bas derrière ce soupirail, agite notre réduit. Je visite l'impasse pour la chair. La chair de Mobiûs.
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