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Il est un moment dans la carrière d’un homme d’État où celui-ci acquiert – si tel doit être son destin – son profil historique. Pour Constantin Caramanlis ce moment porte une date : 1974. Premier Ministre de 1955 à 1963, exilé volontaire à Paris pendant onze ans, il est rappelé à Athènes lorsque s’effondre la dictature des colonels. Il est aujourd’hui Président de la République. L’échéance de 1974 aurait pu remettre en question le capital de confiance qu’il s’était acquis. Elle acheva au contraire de donner à Caramanlis la stature qu’on lui reconnaît aujourd’hui, après l’assainissement de la vie politique grecque auquel il a procédé, et après l’entrée de la Grèce dans la Communauté européenne, dont il avait fait un objectif prioritaire. Adversaire déclaré des idéologies et du dogmatisme, Caramanlis n’a en tête que les intérêts de sa nation. En ce sens on a pu le comparer à de Gaulle, et il est vrai qu’entre les deux hommes on peut relever des ressemblances frappantes. Nous dirons plus simplement qu’il est, comme de Gaulle, un homme d’État hors du commun, et qu’il a déjà imprimé sa marque sur l’histoire de son pays, comme l’avaient fait, en leur temps, d’autres Grecs illustres : Tricoupis le réformateur à la fin du siècle passé et Venizelos le diplomate au début de ce siècle.